Habituellement, l'agence de presse Idé m'envoyait par fax le portrait d'un personnage à dessiner. Parfois, le cliché transmis était véritablement exécrable et je pouvais avoir bien des difficultés à discerner les traits du visage, mais il fallait faire au plus vite, Presse oblige, et je renvoyais mon dessin par fax sur un A4.
Une fois, ma mère est passée me voir alors que j'en étais à la moitié du croquis, à peine deux heures plus tard elle découvrait chez elle au journal télévisé mon dessin sur la Une de La Tribune citée en revue de presse. Tout va très vite.